jeudi 26 mars 2015

Mamacita Luxembourg: une bonne ambiance mais des hamburgers trop cuits...

Quoi de plus pratique pour un repas entre collègues que de se rendre dans le restaurant juste en face du bureau, le Mamacita à Luxembourg?

Une jolie table imposante pour 10 nous attend, parfaitement dressée.

Les serveurs sont sympathiques, attentionnés et à l'écoute.

Nous commandons deux "guacamole" maison avec tacos à partager pour bien ouvrir les festivités.



Le guacamole est fidèle à la recette traditionnelle et pas trop épicé.

Pour ma part il manque justement un peu d'épices.

J'ai longuement hésité pour le plat principal et je me suis finalement laissée convaincre par ma voisine de table et j'ai choisi le mamacita's burger.

Il est annoncé comme suit sur la carte:

MAMACITA’S BURGER

300gr de pure viande de boeuf, salsa aux 3 piments verts, coriandre, une touche de miel,des oignons rouges, salade,tomate & nachos le tout monté dans un pain à burger artisanal,accompagnés des frites patates douces/ pommes de terres épicées.

Visuellement,  mon hamburger fait véritablement envie. On se croirait dans une publicité pour fast food.






On se pose néanmoins tout de suite une question: comment parvenir à couper un hamburger aussi haut?

Il n'y a malheureusement pas  de solution miracle, il faut déstructurer le hamburger pour pouvoir le manger.

Tous les ingrédients annoncés dans la carte sont bien présents.

Le principal reproche que je fais à ce hamburger est qu'il est globalement sec et c'est bien dommage.

Le pain, qui n'a absolument rien d'artisanal est desséché, je laisse quasiment la moitié de côté.

Même disposition pour les 2 steaks hachés, qui sont très fins et donc beaucoup trop cuits.

Le fromage fondu n'a aucun goût.

Les seules saveurs que l'on ressent et qui prennent le dessus sur l'ensemble du plat sont celles des oignons, de la sauce aux piments, du miel et de la coriandre.

Au final mon hamburger aurait vraiment pu être bon si la viande avait été plus épaisse, moins cuite et donc plus moelleuse.

Les nachos n'apportent rien au plat et ils sont détrempés à cause de la sauce, ce qui accentue encore le côté ultra sec du pain

Ce que j'ai préféré c'est incontestablement le cornet de frites de pommes de terre et de patates douces épicées.

Ça c'est une véritable merveille, et c'est le clou du plat.

Sans ça je serai vraiment restée sur ma faim...

Un coup de chapeau au vin rouge chilien qui valait la peine d'être goûté!



mardi 17 mars 2015

L'Osteria à Luxembourg: bienvenuti in Italia!

Un petit commentaire rapide pour un coup de coeur lors d'un déjeuner entre collègues.

Je connais l'Osteria à Luxembourg, place Guillaume depuis un moment déjà et je savais que leur cuisine était fidèle aux traditions italiennes et raffinée. http://www.losteria.lu/

Cela m'a été confirmé hier.

J'ai commandé un risotto de seiche à l'encre de seiche.

A commander à l'avance car l'excellence demande du temps:25 minutes d'attente.

J'ai essayé tous les angles mais j'ai abandonné.

Cette photo ne vous fera jamais envie. Le plat n'est pas beau, il ressemble à un vulgaire amas noir et pourtant il est délicieux et mérite vraiment d'être découvert.


Le riz est croquant sous la dent et la seiche est tendre. 

Le chef a été très généreux avec la seiche, le plat en contient suffisamment et c'est agréable.  

Le croquant du riz se marie bien au moelleux de la seiche. 

Le risotto est parfumé et assaisonné à merveille. Il est crémeux et on sent aisément la patience du chef dans la réalisation de ce plat typique.

De la ciboulette hachée parsemée sur le risotto relève les saveurs du plat.

Le risotto est exquis et je reviendrai juste pour lui!

Celui qui veut manger italien sait maintenant aller, ça vaut le détour! 

lundi 16 mars 2015

Le KRO à Forbach: peut (vraiment) mieux faire!

Repas de famille un dimanche au KRO à Forbach 59 Avenue Saint-Rémy.



Les tables sont joliment dressées.



Menu unique pour tout le monde.

Pour commencer quelques petits apéritifs tout en simplicité.

On se croirait à la maison: assortiment de bretzels, toasts beurre et saumon.

Rien de nouveau, rien d'original.

L'entrée est bien équilibrée: un demi pavé de saumon frais cuit à la vapeur et avec la peau, un gambas et deux noix de saint jacques.

Des asperges vertes et une sauce au champagne accompagnent le tout.

Malheureusement tout est trop cuit.

C'est vraiment très dommage.

Quant à la sauce on ne sent pas du tout le champagne. Trop diluée à mon goût.


Suit le plat principal: filet mignon de veau aux girolles, légumes et pommes duchesse.

Ce plat m'a déçue.

La viande est beaucoup trop cuite et insipide, fade.

Il n'y a malheureusement pas grand chose à dire sur ce plat. Les légumes sont achetés surgelés,  ils ne sont pas assaisonnés et sentent l'eau.

Les pommes duchesse sont industrielles également...



Le dessert: un chaud froid de mirabelles.

Ou plutôt un froid froid de mirabelles.  2 boules de glace vanille, industrielle. Des mirabelles froides et dures. De la chantilly,  industrielle.

Il n'y a pas grand chose à ajouter.  C'est un dessert bas de gamme, digne d'une cantine.



Pas de haute voltige cette fois-ci!

En semaine, pour le déjeuner le KRO convient peut-être, mais pour le week-end, en famille, ils pourraient vraiment mieux faire.

lundi 9 mars 2015

La Cour de Lise à Willgotheim: des étoiles plein les yeux!

Jean Paul BOSSEE nous accueille à bras ouverts dans son restaurant situé en plein cœur d'un petit village alsacien: Willgotheim ( La Cour de Lise - 26 rue principale - 67370 Willgotheim (http://www.lacourdelise.fr/)).

Une porte en bois nous conduit directement dans une magnifique cour hétéroclite qui doit révéler tous ses charmes au printemps lorsque les fleurs sont de sortie. 

Impossible de manquer les distinctions à l'entrée, elles sont nombreuses, le lieu est connu et reconnu.

La rumeur dit que Jean-Paul BOSSEE, ancien chef étoilé, refuse les étoiles pour garder son indépendance... Cela ne l'empêche visiblement pas de briller.





La salle du restaurant n'est pas très grande mais l'espace est optimisé.  

Une grande table pour 13 nous attend, sobrement dressée.





Menu unique d'anniversaire pour tout le monde mais tout d'abord, pour bien débuter ce repas de fête : l'apéritif. 
                        
Je suis la suggestion de la serveuse pour commencer : un crémant au sirop de cerise. Très peu sucré et très frais. C'est ce qu'elle m'avait annoncé et elle a vu juste. On ne sent néanmoins pas trop le goût de la cerise, il faut vraiment faire preuve d'imagination.




En amuse bouche, nous sommes entre la terrine mi-cuite et le pressé mi-cuit au foie gras, avec des baies roses,  disposé en tranches généreuses sur des toasts de pain grillé et moelleux.  




Les produits sont de qualité et le tout est fait maison, cela va sans dire.  

C'est délicieux et juste assez pour commencer.

Le menu se compose de 3 entrées, d'un plat et d'un dessert.

La première entrée arrive : une tranche de foie gras, accompagnée de gelée de madère et d'un chutney d'oranges aux épices de Noël, à savoir, cannelle, girofle, cardamome et une touche de gingembre.  




Le foie gras est goûteux et savoureux. On sent le produit du terroir travaillé avec passion loin de la fabrication industrielle.  

Il est, bien entendu, également fait maison. 

Il s'agit là d'une entrée traditionnelle, épurée mais à laquelle il ne manque pourtant rien. 

Le foie gras et la gelée de madère auraient peut être fait grise mine, seuls, mais le chutney d'oranges est une vraie merveille.

J'étais dubitative, dans un premier temps, concernant ce chutney d'oranges, acidulé et fort en goût. 

Mais, finalement, le mariage du foie gras et du chutney libère des arômes intéressants auxquels on ne s'attend pas forcément.  

Les épices de Noël dans le chutney c'est osé mais le pari est gagné!               

Pour accompagner le tout, un Gewürztraminer « Cuvée Privilège » de 2009 Domaine Heydmann à Nordheim, un vrai bijoux. 

Fruité, frais et légèrement sucré, c'est le vin idéal pour cette entrée.  (Petit clin d'oeil à celui qui l'a choisi!)

C'est un vin gouleyant, dont on ne se lasse pas.



La deuxième entrée est celle que j'ai le plus appréciée : soufflé aux champignons accompagné de beurre blanc. 

Le beurre blanc accompagne d'habitude plus les poissons mais à nouveau l'association est bien pensée. On sent le beurre et le vin blanc, le tout bien dosé. 

Ce que j'ai préféré c'est la texture de ce soufflé qui avait pourtant la texture de tout...sauf d'un soufflé. Dans le doute, je vais penser qu'il y a eu un changement imprévu sur la carte.

Je dirais en effet que ce "soufflé" avait plus la texture d'un flan mais cela n'a pas été pour me déplaire.  

Crémeux et généreux en goût,  ce "soufflé" avait vraiment le bon goût des champignons fraîchement cueillis. 

Sur ce "soufflé" une girolle bien croquante, dont la texture vient trancher avec le côté mou du plat. 




La 3ème entrée ne tarde pas : noix de Saint Jacques poêlées sur une quenelle de purée fait maison.

Les noix de Saint Jacques (2) sont cuites comme il faut.

Elles ne sont ni sèches ni crues.

Elles sont pourtant plutôt fines, la cuisson est donc encore plus difficile à maîtriser.

La purée quant à elle a le goût de pomme de terre. Cela peut paraître idiot mais souvent on sent plus le lait et le beurre que la pomme de terre ce qui n'est pas le cas ici et c'est tant mieux.

Une émulsion de champignons lie le tout. Cela fait beaucoup de champignons, mais le rappel n'est pas dérangeant.



Après ces 3 entrées copieuses et des estomacs déjà presque pleins, place au plat principal : filet mignon de veau, sauce aux morilles. (Un champignon, encore!)

Des légumes croquants (carotte violette, carotte, 1 lamelle de betterave blanche, 1 rondelle de courgette, deux tomates cerises piquées sur un cure-dent) accompagnent une viande rosée et tendre, surplombée de deux petites morilles, un régal.

Personnellement, quelques morilles de plus auraient été les bienvenues, mais arrivé à un tel degré de perfection, on ne va pas trop chipoter non plus...

Les fameuses Spaetzle, nouilles alsaciennes, sont fermes et...trop rares dans mon assiette, là par contre, il faut le relever, on en aurait bien mangé un peu plus.



Pour accompagner le plat, un pinot noir Jean Siegler 2012. J'ai trouvé ce vin austère, pâteux et surtout, beaucoup trop frais. Personnellement je ne l'ai pas apprécié. Il en aurait certainement été autrement si le vin avait reposé plus longtemps avant d'être servi et si la serveuse avait évité de mélanger le vin de deux bouteilles différentes.



Dernière étape de notre repas gastronomique déjà bien trop copieux, le dessert.

Une meringue au pralin, tartinée d'une couche généreuse de crème de marrons, deux boules de glaces (vanille et noisette), de la crème fouettée dans laquelle se cache une petite meringue blanche cette fois-ci et, sur le côté du caramel liquide. Le dessert était annoncé avec un sorbet poire sur la carte mais il y a vraisemblablement eu un changement de dernière minute.

J'ai trouvé ce dessert bon, mais trop de goûts différents étaient associés : la crème de marrons, les glaces, le caramel, cela faisait en effet trop de choses en une fois, surtout que la crème de marrons, très sucrée, a le désavantage d'être très bourrative.

La meringue, ferme et croquante a donné un côté aérien au tout.



En conclusion, la Cour de Lise est un restaurant dans lequel il faut incontestablement s'arrêter. 

Le personnel est à l'écoute et la patronne a même pris le temps de nous faire un rappel historique en nous présentant sa boutique.

Si le chef refuse effectivement les étoiles, il nous en met plein les yeux!



jeudi 5 mars 2015

Eat Sushis Thionville: Savoureux, frais et bon rapport qualité prix!

La cuisine japonaise,  j'adore.

Pas envie de cuisiner, fatigue de fin de semaine: vite je cours chez Eat Sushis à Thionville.

Il ne s'agit pas de grande gastronomie, plutôt de restauration rapide japonaise livrée ou à emporter.

Soupe miso, salade de calamars et 6 makis saumon fromage frais avocat. Mon repas est prêt!


La soupe est bien épicée mais comme toujours elle manque cruellement de tofu et d'algues aussi.

2 tous petits morceaux de tofu pour un bol c'est vraiment peu...cela ressemble plus à un bouillon simple qu'à une soupe miso.


La salade de calamars c'est la surprise de la soirée.

Calamars coupés en fines lamelles, algues, piment, gingembre,  sésame, sauce soja et poivrons: le tout donne une salade fraîche et bien relevée.

Le plat est coloré et il sent bon, c'est un bon point, pour 4€60, ce qui est moins que dans beaucoup d'autres restaurants.


Côté makis, rien de particulier à dire.

On reste dans le traditionnel.  Le produit est frais et généreux.

Nous sommes loin des grands restaurants gastronomiques japonais mais Eat Sushis joue plutôt dans la cour de la restauration rapide et a su y trouver sa place.

Si je veux manger japonais vite, frais et pour pas trop cher je n'hésite pas à Thionville c'est Eat Sushis!

Le plus: un cadeau à chaque commande soit de l'argent soit un produit.

dimanche 1 mars 2015

L'Estaminet Freyming: une pizza s'il vous plaît!

De retour en Lorraine pour fêter un anniversaire en famille.

Direction Freyming-Merlebach, à l'Estaminet, un restaurant dans lequel ma famille se rend depuis 25 ans déjà. (29 avenue Erkmann Chatrian 57800)

Je crois bien que le restaurant n'a pas changé depuis tout ce temps. 

Quand on y entre on est frappé par la décoration d'époque...peut être trop d'ailleurs.  

On est également frappé par le manque de lumière,  par l'étroitesse des lieux et par le fait que le plancher penche fortement,  ce qui donne l'impression d'être sur un bateau.

Je connais ce restaurant pour ses pizzas/flamms et je ne vais pas changer mes habitudes aujourd'hui.   

Je suis d'avis que c'est la recette originale des pizzas qui fait la réputation de l'Estaminet et c'est indéniablement grâce à ça qu'on excuse aussi facilement la décoration et le manque de lumière. 

Mais qu'ont-elles de si spécial? 

Tout réside dans la pâte qui est, depuis le départ,  une pâte feuilletée fait maison, gourmande et qui sent bon le beurre.

Pas besoin de demander aux serveurs et serveuses qui fait cette fameuse pâte ni comment,  c'est un secret bien gardé. 

Je jette donc mon dévolu sur une flammenkueche aux champignons.


Champignons,  lardons, oignons et crème,  la recette traditionnelle de la flammenkueche est respectée.

Les alsaciens grinceront sûrement des dents car la pâte est une pâte feuilletée mais moi j'adore.

Le tout se marie pourtant très bien et le pari est osé et réussi!

L'Estaminet et ses pizzas, c'est une recette qui fonctionne.

Si vous passez dans le coin, arrêtez vous!!